TP n°3 bis: L'immunité adaptative (suite).
 

Les anticorps permettent de neutraliser les antigènes libres dans le milieu intérieur ainsi que les particules virales.
D'autres lymphocytes, les LT, participent également à l'immunité adaptative en éliminant les cellules anormales ou infectées par un virus.

 

Comment se déroule cette réponse immunitaire à médiation cellulaire?

  Première partie: Lymphocytes T et immunité adaptative.
 
  • Pour préciser les conditions de l'élimination des cellules infectées par un virus, on réalise in vitro deux cultures de cellules de souris, infectées (1) ou non (4) par le virus de la chorioméningite. Les cellules sont cultivées en présence de chrome radioactif (51Cr) qui rentre dans les cellules.
  • Ces cellules sont ensuite cultivées avec des lymphocytes T, provenant de souris mises en contact ou non, neuf jours auparavant, avec le meme virus (respectivement (2) et (3) sur le document suivant.
  • Le chrome entré dans les cellules peut etre libéré soit spontanement soit du fait de la destruction des cellules qui le contenaient. La radioactivité du surnageant traduit ainsi le pourcentage de chrome libéré, croissante avec l'importance de la destruction cellulaire.
  • Dans cette expérience, le pourcentage de libération spontané du chrome, non liée a une destruction, est de l'ordre de 30 %.
 

diapo

Nathan page 304

  1°) Indique en quoi cette expérience montre que la destruction des cellules infectées par les lymphocytes T est une immunité qui s'acquiert au contact de l'agent pathogène.
  Deuxième partie: La reconnaissance des cellules infectées par les LT.
 

Les lymphocytes T possèdent dans leur membranes des marqueurs de différentes sortes:

  • D'une part soit des marqueurs appelés CD4 ou CD8 qui permettent de différencier 2 sortes de LT: les LT CD4 et LT CD8.
  • D'autre part des molécules de CMH qui permettent de présenter les antigènes
  • Enfin des récepteurs spécifiques appelés TCR (récepteur des cellules T), grâce à ces récepteurs les lymphocytes T scannent la surface des cellules à la recherche de molécules du CMH qui présentant l'antigène auquel elles sont spécifiques.
 
  • Sur le schéma fourni, il y a une cellule dendritique qui présente un antigène viral sur son CMH à un lymphocyte T4; ce lymphocyte T4 a des récepteurs TCR spécifiques (du CMH + antigène)
  • Une cellule infectée par un virus qui présente elle aussi des antigènes viraux sur son CMH.
  • Un lymphocyte T8 (appelé cytotoxique) qui a reconnu grace à son récepteur spécifique cette cellule cible.
  • Deux autres lymphocytes T4 qui ont eux aussi des récepteurs spécifiques, mais à 2 autres antigènes.
 

2°) Schématise, les marqueurs CD4 et CD8, les CMH de la cellule dendritique et de la cellule cible infectée par un virus,des antigènes viraux (cellule cible et CPA et plasma), une deuxième sorte d'antigènes solubles qui correspondent à un des deux LT4, et enfin les récepteurs des LT.

Besoin d'aide!

  Troisième partie: La destruction des cellules infectées par les LT cytotoxiques.
 

LTcytotoxique

Le baiser de la mort!

 

3°) En t'aidant de la photo précédente justifie le terme de cellule tueuse attribué aux LT cytotoxiques (LT CD8 activés).
4°) Explique pourquoi les LTc ne détruisent pas les cellules étrangères à l'organisme, bactéries par exemple?

 

Un petit texte à méditer.

"A la génération précédente, un professeur de sciences à la Sorbonne transmettait presque 70% de ce qu'il avait appris sur les mêmes bancs vingt ou trente ans plus tôt. Elèves et enseignants vivaient dans le même monde. Aujourd'hui, 80% de ce qu'a appris ce professeur est obsolète. Et même pour les 20% qui restent le professeur n'est plus indispensable, car on peut tout savoir sans sortir de chez soi! Pour ma part je trouve cela miraculeux."

Michel SERRES (mon philosophe préféré!)


Partager sur

index

J@©QUES FLORIMONT
Modifié le 01.10.2013