TP n°12: Dérive génétique,sélection naturelle et évolution.

Au sein d'une population, la biodiversité s'éxprime par la diversité et la fréquence des allèles présents. Cette biodiversité peut subir des variations et produire l'évolution de la population.
  1. Diversité des allèles au sein d'une population.
    2.

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  2. Fréquence des allèles et dérive génétique.
    3.  Nous allons modéliser la dérive génétique. Soit une population de petite taille comprenant des individus qui diffèrent par 4 allèles; Population de départ: Un carré représente un couple de géniteurs potentiels.La population sera composée de 8 rouges,8 bleus,4 verts, 4 jaunes.
    Règle à suivre pour la simulation:
    1. En fonction des aléas de la vie, certains individus se reproduisent, d’autres pas. On va donc piocher au hasard dans la population de départ les couples qui vont se reproduire. Les yeux fermés, tirer 5 couples (carrés) dans la population initiale.
    2. Le nombre de descendant de chaque couple est dû au hasard, d’où l’utilisation d’un dé : le lancer de dé indique le nombre de descendants. Pour chaque couple, lancer le dé qui modélise le nombre de descendants.
      Placer dans une nouvelle coupelle ces descendants. Noter les résultats dans un tableau
    3. C’est à partir de cette nouvelle génération que des individus vont se reproduire. Recommencer les étapes 1 et 2 avec cette génération. S’arrêter lorsqu’il ne reste que des carrés d’une seule couleur ou lorsque la 7e génération est atteinte.
  3. La sélection naturelle.
    4.  Dans les populations naturelles, de nombreux allèles peuvent avoir des conséquences sur la survie des individus.
    A l'aide du site suivant: et des informations suivantes:
    À partir du XIXe siècle, les entomologistes observent que la forme sombre devient plus fréquente à proximité des villes industrielles d'Angleterre; observée pour la première fois en 1848 dans la région de Manchester, cette forme sombre est devenue largement majoritaire en 1954 dans cette même région (plus de 98% de la population). Cette observation est alors rapprochée d'un autre phénomène : en raison de la pollution atmosphérique par les résidus de combustion du charbon, les troncs et les branches des arbres devenaient plus sombres (à la fois par les dépôts de fumée et probablement aussi par la disparition des lichens plus clairs qui les recouvraient).
  4. Accumulation de différences et apparition de nouvelles espèces.
    5.  Les pinsons de Darwin (connus aussi sous le nom de pinsons des Galápagos) sont 13 ou 14 espèces différentes mais apparentées que Charles Darwin a récoltées en recensant la faune sur les îles Galápagos durant son voyage sur l'HMS Beagle. Treize espèces résident sur les îles Galápagos et une sur les îles Cocos.
© Florimont Jacques