Bilan: Biodiversité et parentés des êtres vivants.

1. Biodiversité actuelle et passée.
1. Les trois niveaux de la biodiversité.
La biodiversité se définit à 3 niveaux qui sont emboîtés les uns dans les autres. Il y a

• la biodiversité des écosystèmes., c'est à dire celle des milieux de vie et des espèces qu'ils hébergent.
• La biodiversité des écosystèmes inclut la biodiversité des espèces, ou biodiversité spécifique.
• Au sein de chaque espèce, on constate des différences d'origine génétique entre les individus, c'est la biodiversité génétique , liée à l'existence des allèles.
Tous les groupes d'êtres vivants ne présentent pas la même biodiversité spécifique. Ainsi le groupe des insectes est, de loin, celui qui contient le plus grand nombre d'espèces connues.
L'inventaire de la biodiversité est loin d'être terminé: de très nombreuses espèces vivantes, inconnues à ce jour, restent à découvrir.
2. Les modifications de la biodiversité au cours du temps.
Au cours des temps géologiques, les espèces peuplant les différents écosystèmes terrestres ont changé: des espèces sont apparues, d'autres ont disparu.
Les espèces actuelles ne représentent qu'une infime proportion de l'ensemble des espèces qui ont existé depuis l'apparition de la vie. La biodiversité actuelle est seulement une étape de l'histoire du Monde vivant.
Les variations de l'environnement sont une des principales causes de modification de la biodiversité au cours du temps. Ces variations sont notamment dues aux changements climatiques.
3. L'homme a une action forte sur la biodiversité.
L'homme est responsable d'une importante baisse de la biodiversité actuelle. La déforestation et la surexploitation par la pêche ou la chasse sont les deux premières causes d'érosion de la biodiversité.
L'homme a facilité l'introduction de nombreuses espèces qui peuvent devenir invasives, c'est à dire modifier la biodiversité de l'écosystème où elles ont été introduites.
L'homme a aussi contribué à l'augmentation de la biodiversité génétique des espèces agricoles. Ainsi, il existe aujourd'hui un grand nombre de variétés de chaque espèce cultivée. Toutefois, un seul petit nombre de ces variétés est utilisé par l'agriculture moderne.
2. Diversité et parentés au sein des vertébrés.
1. L'organisation générale des vertébrés.
Les vertébrés présentent une organisation générale commune. Leurs organes sont disposés de façon ordonnée suivant des axes de polarité. On reconnait de l'avant vers l'arrière, la tête, le tronc, la queue: c'est l'axe de polarité antéro postérieur.
La face du corps située dessous (dans le sens de la pesanteur) est la face ventrale, la face opposée est la face dorsale. Ces deux faces permettent de définir l'axe dorso ventral.
Les axes de polarité antéro-postérieur et dorso-ventral définissent un plan de symétrie qui sépare la moitié droite de la moitié gauche de l'organisme.
2. Le squelette des vertébrés.
tous les vertébrés présentent un squelette interne organisé de la même manière. Il comprend un crâne, et une colonne vertébrale formée d'unités similaires : les vertèbres. Les membres sont soutenu par le squelette et reliés à des ceintures osseuses.
L'organisation du squelette présente des points communs que l'on retrouve chez certains vertébrés seulement. Ainsi, chez les vertébrés tétrapodes (mammifères ou amphibiens par exemple) le squelette des membres comporte toujours trois segments bras ou cuisse qui relient le membre aux ceintures, avant bras ou jambe, main ou pieds munis de doigts. Cette organisation est conservée quelle que soit la forme et la fonction du membre.
3. Les parentés au sein des vertébrés.
Les espèces qu'elles soit actuelles ou fossiles, représentent une étape de l'histoire de la vie. Elles sont le fruit de l'évolution. Les caractères communs à tous les vertébrés ( squelette interne, crâne, vertèbres) sont hérités d'un ancêtre commun. Cet ancêtre les a transmis à tous ses descendants.
Dans la suite de l'évolution des vertébrés, des caractères nouveaux ou innovations évolutives sont apparues (membres chez les premiers tétrapodes, plumes chez les oiseaux, poils chez les mammifères.)Ces innovations ont conduit à la grande biodiversité que l'on observe chez les vertébrés actuels et fossiles.
Les espèces qui partagent les mêmes innovations évolutives sont plus proches parentes entre elles qu'avec d'autres espèces. Elles sont issues d'un même ancêtre commun chez lequel ces innovations évolutives sont apparues et qui les leur a transmises. Le partage des innovations évolutives permet ainsi de déterminer des relations de parenté entre toutes les espèces qui constituent la biodiversité et de construire des arbres de parenté. Ces espèces qui partagent les mêmes innovations évolutives forment un groupe dans la classification du vivant.