Corrigé du TP n°2: La réaction inflammatoire aîgue: un exemple de réponse innée.


Quelques remarques:

• Il est indispensable de suivre les consignes de méthode, c'est la seule manière de progresser en sciences de la vie et de la terre.
• De nombreux élèves ne font pas encore la différences entre une saisie d'information (ce que l'on observe) et une conclusion, plus grave certains élèves ne s'occupent même pas des documents.
• Un bon devoir de terminale S doit être compréhensible par un élève de première S. Je possède un cerveau particulier qui a une commande spéciale de restauration: Format:// niveau.... Par exemple je peux le restaurer au niveau d'un élève de première S avant de corriger vos copies, c'est très pratique!
• Dans un compte rendu de TP toutes les nouvelles notions de terminale doivent être déduites de l'analyse des documents, et clairement définies.
• Bien faire la différence entre un dessin qui se réalise au crayon et un schéma qui de fait à l'encre et avec des couleurs. Les deux doivent être légendés , accompagnés d'un titre et d'un petit commentaire.
• «C’est en se trompant que l’ on apprend»; Le tout est de ne pas le faire (trop) souvent!
  1. A partir du document 1 que tu légenderas, précise quelles sont les barrières immunitaires (physiques, chimiques, microbiologiques).
  2. La première ligne de défense de l'organisme contre l'invasion des microorganismes responsables de maladies est constituée par la peau et les muqueuses ainsi que par les sécrétions que ces dernières produisent.
    Tant que l'épithélium kératinisé de l'épiderme est intact, il constitue une barrière physique redoutable bloquant l'entrée à la plupart des microorganismes qui fourmillent sur la peau. Les muqueuses en bon état fournissent une protection semblable à l'intérieur du corps. Outre leur fonction de barrières physiques ces épithéliums produisent diverses substances chimiques protectrices qui constituent une barrière chimique.
    Exemple : la salive, qui nettoie la cavité orale et les dents, et les larmes, qui lavent la surface externe de l'oeil, contiennent du lysozyme, une enzyme qui détruit les bactéries/Le mucus une sécrétion collante, emprisonne un grand nombre de microorganismes qui pénètrent dans les voies digestives et respiratoires.
    Les muqueuses des voies respiratoires présentent également des modifications structurales qui neutralisent les agresseurs potentiels.
    Le réseau de petits poils recouverts de mucus à l'intérieur du nez retient les particules inhalées; les cils qui tapissent la muqueuse des voies respiratoires supérieures font remonter vers la bouche le mucus chargé de poussières et de bactéries, empêchant ainsi ces dernières de pénétrer dans la partie inférieure des voies respiratoires où le milieu chaud et humide constitue un endroit idéal pour la croissance bactérienne.
    Par ailleurs, la peau et les muqueuses abritent une flore bactérienne commensale qui empêche normalement les bactéries étrangères de s'y installer et constituent une barrière microbiologique


  3. Précise quels sont les symptômes stéréotypés de la réaction inflammatoire, et les acteurs impliqués à l’échelle cellulaire et moléculaire (Effecteurs cellulaires et médiateurs chimiques de la réaction inflammatoire). Ta réponse sera rédigée sous forme de lettre adressée à un élève de première qui était absent le jour du TP.
  4. Salut Camille je t'envoie ce que nous avons fait en classe sur la réaction inflammatoire:
    Première chose:
    Comment se manifeste la réaction inflammatoire? Quels sont les acteurs cellulaires et les médiateurs chimiques de l'inflammation? Comment les cellules de l'immunité reconnaissent-elles les pathogènes?
  5. Recherche quels sont les effets des médicaments anti-inflammatoires.
© Florimont Jacques